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La NBA regorge de joueurs qui gagnent des millions pour garder les fans enfermés et divertis. Bien que leur gameplay soit, bien sûr, important, les gens ne semblent pas non plus se lasser du drame qui se passe en dehors du terrain. Des rumeurs de tricherie rampantes de LeBron James aux tenues insipides de Brittany et Patrick Mahomes lors des finales de la NBA et aux secrets que la NBA a tenté de cacher, il y a beaucoup de potins juteux pour faire parler les fans de basket-ball.
Pourtant, certains joueurs ne veulent pas faire la une des journaux. En fait, tout en haut de la liste des stars qui détestent être célèbres se trouve le centre des Denver Nuggets Nikola Jokić. Malgré ses multiples titres de MVP et ses énormes contrats NBA, Jokić a fait de son mieux pour mener une vie normale. Depuis qu’il est devenu un nom connu, il a lutté contre la renommée et les critiques incessantes, et il travaille dur pour rester à l’écart des projecteurs. Mais c’est loin d’être la première fois qu’il est confronté à l’adversité. Ayant grandi en Serbie, Jokić a vécu un traumatisme qu’aucun enfant ne devrait subir, et pourtant, il n’a pas seulement survécu, il a finalement prospéré. C’est l’histoire tragique et réelle du grand Nikola Jokić de la NBA.
Nikola Jokić a grandi dans une zone de guerre active
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Nikola Jokić n’a pas caché son amour profond pour son pays d’origine : la Serbie. En 2023, par exemple, après que les Denver Nuggets ont remporté la finale de la NBA, il avait hâte de rentrer chez lui pour retrouver ses parents et regarder les chevaux de course de sa famille concourir. Mais son enfance en Serbie n’a pas été du tout glamour, ni facile. Jokić est originaire de Sombor, une petite ville abritant un peu moins de 71 000 habitants en 2022. En grandissant, il a vécu dans un appartement de deux chambres avec ses deux parents, ses deux frères et leur grand-mère. Inutile de dire que l’espace était limité. Toutefois, la véritable difficulté vient de la situation politique instable du pays.
En 1991, l’Union soviétique tomba, ouvrant la voie à près d’une décennie de combats dans la région. Initialement, il y avait la République fédérative socialiste de Yougoslavie, qui comprenait la Croatie, le Monténégro, la Serbie, la Slovénie, la Macédoine et la Bosnie-Herzégovine. En 1992, seuls la Serbie et le Monténégro sont restés dans l’alliance, devenant ainsi la République fédérale de Yougoslavie. Les affrontements aux frontières et entre divers groupes ethniques étaient monnaie courante et des centaines de milliers de vies ont été perdues.
Dans le but de mettre fin aux guerres régionales, en 1999, les alliés de l’OTAN ont bombardé la Serbie pendant 11 semaines consécutives. Jokić n’avait que 4 ans, mais il se souvient encore très bien de cette époque. « Je me souviens de choses comme les sirènes, les abris anti-bombes, et j’éteignais toujours les lumières », a-t-il déclaré. Rapport sur les blanchisseurs en 2017. « Nous vivions pratiquement dans le noir. Même à 9 heures du matin, tout était éteint. »
Malgré son succès, il continue d’avoir le mal du pays
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En 2024, Nikola Jokić a été couronné MVP de la NBA pour une troisième fois impressionnante, consolidant ainsi son statut d’un des meilleurs à avoir jamais joué à ce jeu. Pourtant, malgré son succès, il n’a pas pleinement embrassé la vie de professionnel du sport américain. Comme il l’a expliqué à Bleacher Report en 2017, depuis son déménagement à Denver en 2015, sa Serbie natale n’a jamais été loin de son esprit. « J’ai le mal du pays », a-t-il admis. « Je veux rentrer à la maison maintenant. »
Premièrement, il y a les gens qui lui manquent. Oui, il partageait un appartement avec ses deux frères et sa chérie du lycée, Natalija Macesic (qu’il avait rencontrée lorsqu’il était adolescent en Serbie), mais il y en avait deux autres qui lui faisaient mal au cœur. « Je suis le troisième enfant et je suis un peu plus proche de mes parents que [my brothers] le sont », songea-t-il.
Ensuite, il y a la ville de Sombor elle-même. Un lieu si spécial qu’une photo de sa rue principale, Kralja Petra, a été accrochée dans l’appartement Jokić. « C’est votre soirée », a expliqué le frère Nemanja Jokić. « Allez dans la rue principale, garez la voiture et achetez une glace. » Nikola pense aussi avec tendresse aux espaces verts, au canal et au fait que la ville est si compacte qu’on ne peut jamais se perdre. « Une fois ma carrière terminée, j’y retournerai », a-t-il assuré. « C’est super lent – il ne se passe pas grand-chose – mais vous avez tout. »
L’ancien entraîneur bien-aimé de Jokić est décédé subitement
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Quand Nikola Jokić avait 17 ans, il a déménagé à Belgrade, en Serbie et a commencé à jouer professionnellement avec sa toute première équipe : le KK Mega Basket de l’Adriatic Basketball Association (ABA). Là-bas, il a été entraîné par Dejan Milojevic, un ancien joueur de football professionnel qui a connu son propre succès aux États-Unis en tant qu’entraîneur adjoint des Golden State Warriors. Milojevic a joué un rôle clé dans les années de formation de Jokić sur le terrain. Sous sa tutelle, il a été couronné MVP de l’ABA et repêché par les Denver Nuggets en 2014. Les deux hommes partageaient clairement une camaraderie particulière car Jokić a en fait choisi de continuer à jouer sous Milojevic pendant une saison supplémentaire avant de déménager à Denver en 2015.
Lorsque Milojevic est décédé subitement en janvier 2024 des suites d’une crise cardiaque, son ancien élève et ami a été durement touché. Jokić s’est souvenu de son ancien entraîneur Instagram avec un simple message écrit en serbe, qui se traduit par : « Deki, repose en paix ! Condoléances à la famille ! » Une semaine plus tard, il a été interrogé sur la perte et a hésité à en parler par respect. « Je ne veux pas en faire un cirque », a-t-il déclaré aux journalistes, notamment Caméra quotidiennemais a partagé : « Toute ma famille a été choquée… J’aime toute sa famille. Je l’aime. »
Les critiques continuent de tenter de détruire ses réalisations
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Il est indéniable que Nikola Jokić est l’un des meilleurs joueurs de la NBA, n’est-ce pas ? En 2023, après que Jokić ait été couronné MVP de la finale, l’ancien pro et entraîneur Isiah Thomas a déclaré : ESPN« Cela le place dans la catégorie légendaire pour ce qu’il a fait statistiquement en finale. » Mais tout le monde n’a pas ressenti la même chose.
Gilbert Arenas, ancien de la NBA, a critiqué la décision, déclarant au « Bonnet de nuit » podcast, « Jokić est probablement, statistiquement, en ce qui concerne le jeu global… le pire vainqueur MVP des 40 dernières années. » Il a doublé ce sentiment après que Jokić ait remporté son troisième titre de MVP NBA en 2024, claquant« Allons-nous ignorer le fait qu’il n’est pas l’homme de référence quand ça compte ? » Arenas était catégorique sur le fait que Shai Gilgeous-Alexander aurait dû recevoir le prix, et Shaquille O’Neal a accepté. « Joker est le meilleur grand homme depuis longtemps », a déclaré O’Neal TMZ Sports. « Je viens de dire que je pensais que Shai Gilgeous-Alexander aurait dû obtenir le titre de MVP. »
Cependant, les critiques ne proviennent pas uniquement d’autres athlètes. Il semble que les fans de la NBA soient aussi plus souvent contre Jokić que contre lui. Comme Radio sportive Fox L’animateur Rob Parker a soutenu que c’est parce que « il ne s’intègre pas dans tout ce qu’est la NBA ». Selon Parker, Jokić est trop différent des autres stars. « Il traite ce travail comme un travail de neuf à cinq… Il a hâte que la saison soit terminée ; il a hâte de retourner dans son pays natal », a-t-il déclaré.
Jokić a lutté contre le côté obscur de la célébrité
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Les fans de basket n’ont pas toujours été gentils avec Nikola Jokić, il n’est donc peut-être pas surprenant qu’il n’aime pas être sous les projecteurs. S’asseoir avec le « Mike curieux » podcast en 2023, Jokić a parlé des inconvénients de la célébrité. À savoir, l’attention et le contrôle constants. « Je n’aime vraiment pas cette vie », a-t-il admis. « C’est juste triste – chaque fois que vous allez au bar, au restaurant, à un match, les gens sortent leur téléphone et essaient de vous enregistrer. » Qualifiant ce comportement de grossier, le MVP a déclaré que son rêve serait de mener une vie privée et qu’il envisage de le faire – éventuellement.
« Quand j’aurai terminé ma carrière, j’aimerais vraiment que personne ne me connaisse, et j’aimerais vraiment que mon ou mes enfants, à l’avenir, se souviennent vraiment de moi en tant que père, pas en tant que basketteur », a-t-il partagé. Entrant plus en détail sur ses projets de retraite, Jokić a déclaré que tout ce dont il rêve, c’est de se déconnecter et de passer du temps de qualité avec sa famille et ses amis. « Ne pas avoir de téléphone, c’est un autre de mes grands objectifs », a-t-il déclaré à l’animateur du podcast et coéquipier Michael Porter Jr.
Il aimerait également consacrer du temps à son autre passion : les courses de chevaux. « C’est un peu mon objectif secret », a-t-il partagé. « Voyagez à travers le monde ou en Europe et faites des courses de chevaux. » Il est déjà sur la bonne voie pour y parvenir, puisqu’il possède des chevaux dans plusieurs pays, dont l’Italie, la Suède et la France.
Jokić a été blessé tellement de fois qu’il est « habitué »
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Les blessures font malheureusement partie intégrante du métier d’athlète professionnel, et Nikola Jokić sait tout ce qu’il y a à savoir se blesser. De 2017 à avril 2024, Renard Sports a recensé 43 blessures, dont beaucoup étaient liées à la hanche, au dos et au poignet. Début 2024, Jokić a souffert à plusieurs reprises d’inflammations de la hanche gauche et du poignet droit, mais il a surmonté cette situation.
En mars, il a déclaré journalistes que son poignet le gênait à chaque fois qu’il essayait de tirer, mais il n’était pas sur le point de tirer sa révérence. « Je suis habitué à gérer la douleur », songea-t-il. « C’est plutôt normal pour moi. » Preuve de la gravité de la douleur, a déclaré l’entraîneur-chef des Denver Nuggets, Michael Malone. ET« J’ai été surpris qu’il ait joué ce soir. » Cependant, il a admis que « Nikola est un gars qui joue beaucoup de choses que la plupart des gars ne joueraient pas ». En effet, même lorsque l’inconfort persistait, Jokić a continué. En avril, il a assuré aux journalistes, selon Eurohoops« Je le sens, mais je peux jouer avec. »
Il semble que Jokić n’ait jamais vraiment su quand prendre du recul. En 2022, il a subi une contusion au genou droit après s’être mis à genoux avec Rudy Gobert de l’Utah Jazz, et il voulait toujours jouer. C’est en réalité Coach Malone qui a dû le contraindre à faire une pause. « Il a dit ‘C’est un peu faible’ et je l’ai juste arrêté », a déclaré Malone NBA.com. « J’ai pris la décision. »
