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La Barbade renvoyant la reine Elizabeth en tant que chef de l’État pourrait créer des problèmes pour l’avenir de la monarchie

La reine Elizabeth II souritChris Jackson/Getty Images

La Barbade quitte la monarchie britannique – et bientôt, d’autres pourraient suivre.
L’île caribéenne de la Barbade (criez Rihanna !) en a longuement débattu, mais d’ici fin novembre, ce sera officiel : la reine Elizabeth sera démis de ses fonctions de chef d’État du pays. Cette décision intervient après une campagne de plusieurs décennies pour une république et, en septembre 2020, le pays a officiellement fait son premier pas en se séparant de la monarchie.
D’autres royaumes du Commonwealth pourraient suivre l’exemple de la Barbade

La reine Elizabeth II poseSean Gallup/Getty Images

Selon le site officiel de la famille royale, « Un royaume du Commonwealth est un pays qui a la reine comme monarque » et que « [t]voici 15 royaumes du Commonwealth en plus du Royaume-Uni. » Alors que la Barbade est sur le point d’établir une république le 30 novembre, le nombre de royaumes du Commonwealth sera réduit à 14 – et les experts pensent que ce nombre pourrait encore baisser à l’avenir.

Cynthia Barrow-Giles, professeur à l’Université des Antilles (UWI), s’est récemment ouverte à CNN et a déclaré : « La Barbade avait atteint le stade de maturité de son évolution politique » pour destituer la reine Elizabeth du poste de chef de l’État. Elle a en outre noté que la présence du prince Charles à la Barbade pour la grande occasion « témoigne de l’absence d’opposition à la décision de la famille royale et essentiellement d’une approbation de la transition ».
Guy Hewitt, ancien haut-commissaire de la Barbade, a mentionné que les pays se retireront probablement du Commonwealth après le règne de Sa Majesté, « simplement parce que la reine est tenue en si haute estime ». Richard Drayton, professeur au Kings College de Londres, s’est également adressé au média et a noté que « j’imagine que cette question va maintenant aiguiser le débat en Jamaïque, ainsi qu’ailleurs dans les Caraïbes ». En fait, début novembre, le chef de l’opposition jamaïcaine Mark Golding a félicité la Barbade pour sa décision et a déclaré que « nous, en Jamaïque, devrions suivre maintenant, tout de suite et sans délai » (par Express).

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